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La nouvelle adresse du site de La Lucarne des Écrivains est dorénavant :

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Vous y retrouverez tous les événements en cours à la librairie (soirées, ateliers d'écriture, exposition, La gazette de la lucarne).

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PROGRAMME FEVRIER

 

Exposition du lundi 4 au samedi 16 février :
Les Rêves d'Eve sous "la Foret Ombragée"

Vernissage le vendredi 8 Février de 18 h à 21h*

La soirée sera ouverte sur des lectures par la rêveuse "Eve" et une "mise en bouche" par l'oreille et l'œil de Louise Frédérique présente à ce vernissage!* Louise Frédérique est Organisatrice et Créatrice du 1er Café -Rêve à Bercy à Paris. *Elle pénétrera dans le fond de mes nuits par ces interprétations, et pour tout ceux qui le désireront à leur tour durant cette soirée. ... Que le "Rêve commence" !

« Depuis l'âge de mes 13 ans, jusqu'à mes 53 Printemps, j'ai toujours écris mes rêves dans des carnets, ceux de mes nuits, essentiellement des cauchemars.
A l'âge de 47 ans, j'ai commencé à les illustrer sous formes de collages. Ce démarrage de collages m'a amené a filmé leur fabrications comme une "autre mémoire" pour en faire un film de 56' avec en voix off (la mienne) la lecture de certains textes de mes rêves, ainsi que d'autres voix off des interrogations oniriques et une mise en musique personnelle . Ce résultat m'a donnée envie d'en faire un livre, regroupant 39 rêves-collages et leurs textes. *

J'utilise des photos personnelles, du papier journal, de la peinture, des découpages dessinés.* Mon inspiration se construit uniquement en lisant le rêve plusieurs fois et encore mémoriser dans ma mémoire, ce texte devient là, ma palette de couleur et d'émotion que je mets en scène. *D'où mon Nom d'artiste "Révenscène", le Rêve en scène. »

 


SAMEDI 2 FEVRIER 2013 à 19H30
: Rencontres littéraires

Autour de la revue Diérèse créée il y a quinze ans par Daniel Martinez, s’attache à publier des textes inédits d’auteurs du monde entier. Elle propose aussi des textes de réflexion autour de livres et de films.

Lectures de textes et autres poèmes par :

Isabelle Lévesque : a publié en 2011 Or et le jour (anthologie Triages, Tarabuste), Ultime Amer (Rafael de Surtis), Terre ! (éd. de l’Atlantique), Trop l’hiver (Encres vives). En 2012 : Ossature du silence (Les Deux-Siciles).

Daniel Martinez dirige Diérèse et les éditions Les Deux-Siciles. Il a publié Le système de Véga de la lyre, (Le Nerprun solaire, 2005), illustré Feeders d’après des poèmes de Jacques Coly (Le Petit Véhicule, 2007) ;
derniers livres parus en 2011 et 2012 : Diadème du regard et Terre entière (Les Deux-Siciles). Daniel Martinez vient d’éditer Carnet d’Orphée de Thierry Metz.

Emmanuel Moses est poète, écrivain, traducteur de l’hébreu, de l’allemand et de l’anglais. Il a été éditeur chez Actes Sud, où il a notamment édité Le Livre noir de Vassili Grossman et Ilya Ehrenbourg.
Il a dirigé l’Anthologie de la poésie en hébreu moderne des éditions Gallimard (2001).
Parmi ses derniers livres : L’Animal, (Flammarion, 2010), Comment trouver comment chercher (Obsidiane, 2012) et Ce qu’il y a à vivre (Atelier La Feugraie, 2012).

Isabelle Lévesque a dirigé avec Daniel Martinez les deux numéros spéciaux consacrés à Thierry Metz (52-53 et 56) et le numéro à paraître sur Nicolas Dieterlé (60, au printemps 2013).
Le prochain volume de la revue (58), consacré en particulier à Gérard Titus-Carmel, permettra de découvrir la vocation poétique du peintre. Elle est liée à ses toiles mais existe aussi par elle-même.
Emmanuel Moses y sera également présent pour la première fois.
Les éditions Les Deux-Siciles, dirigées par Daniel Martinez, ont publié Carnet d’Orphée et Autres Poèmes, de Thierry Metz, texte inédit confié par Françoise Metz.
Jean-Claude Pirotte a illustré ce livre et Isabelle Lévesque rédigé sa préface.

La revue Diérèse a notamment publié des textes de Jacques Ancet, Elisabeth Bishop, Michel Butor, Pierre Chappuis, John Maxwell Coetzee, Philippe Delaveau, Pierre Dhainaut, Ariane Dreyfus,
Chantal Dupuy-Dunier, Seamus Heaney, Isabelle Lévesque, Daniel Martinez, Henri Meschonnic (†), Bernard Noël, Pierre Oster, Pier Paolo Pasolini, Sandro Penna, Jean-Claude Pirotte, Fabio Pusterla,
Lionel Ray, Jacques Réda, Richard Rognet, Paul-Louis Rossi, Jean Rousselot (†), Fabio Scotto, Gérard Titus-Carmel…

 

MERCREDI 6 FEVRIER à 19h30 : Soirée à travers l'Asie du sud est et de l'Inde Au prisme de l'expérience d'une diplomate et de deux enseignants

Cristina Funes-Noppen pour son livre Des hommes, des femmes et des bêtes, tranches de vie d'une diplomate atypique Comment vous imaginez-vous un(e) diplomate ?

Un personnage guindé, au visage figé, un être protocolaire et passablement ennuyeux, qui ne parle que la langue de bois ? Avec Cristina Funes-Noppen, vous allez découvrir une femme de tempérament, d'action, d'émotions, de sentiments, de convictions, qui dit tout naturellement ce qu'elle ressent et ce qu'elle pense, qui milite et agit pour les causes qui lui tiennent à cœur. Nommée ambassadeur très jeune, elle exercera ses fonctions diplomatiques sur tous les continents à l'exception de l'Océanie. Elle présentera 41 fois des lettres de créance, ce qui relève du Guinness des records. De ses rencontres, dont le
Dalaï-lama et Aung San Suu Kyi parmi bien d'autres, elle tirera de riches enseignements, tant au plan de la géopolitique qu'au plan humain. Elle vous dépeint ici les cultures des pays où elle a vécu, vous livre ses analyses des contextes de crise, mais aussi une foule d'anecdotes. Vous y découvrirez comment des enjeux planétaires peuvent côtoyer des situations tragiques, voire révoltantes, mais parfois aussi de beaux moments de partage, des événements et des rituels étonnants, des imprévus amusants, des aventures drôles ou tendres de ses nombreux animaux.

Fille d'un diplomate belge et d'une artiste peintre italienne, Cristina Funes-Noppen est née à Côme, en Italie. Elle a suivi la carrière de son père. passionnée de voyage, d'art et d'animaux, elle vit maintenant entre Buenos Aires, Bruxelles et l'Italie.

Claude Delachet-Guillon pour Lettres et récits de Birmanie et du Vietnam En 1968, Claude Delachet-Guillon, Emmanuel Guillon et leurs trois enfants quittent la France pour quatre ans en Birmanie. Enseignant le français à l’Institut des Langues Étrangères de l’Université de Rangoun, Claude et Emmanuel mènent des activités en parallèle : Claude réalise des enquêtes sur la maternité et ses rituels et prépare la biographie d’une sage femme traditionnelle ; Emmanuel s’initie à la langue et la civilisation très ancienne des Môn. Puis, de 1972 à 1975, c’est à Saigon, où la “guerre américaine” se termine, qu’ils sont enseignants. Durant ces sept années, Claude et Emmanuel correspondent avec leurs parents respectifs, et ce sont ces courriers qui constituent la matière de cet ouvrage : précieux témoignages sur la Birmanie, les peuples y vivant dans leur diversité et leurs spécifi cités, puis sur la douloureuse période de l’après chute du Sud Vietnam et les débuts de la mise en place du régime communiste. Lettres, récits, journaux apportent un éclairage particulier sur des peuples d’ailleurs et sur la perception au quotidien d’une tranche de l’Histoire qui a marqué le monde du XXe siècle.


JEUDI 7 FEVRIER à 19h30 : PENSER ET PRATIQUER LE POLITIQUE AUTREMENT

À travers La méthode de l'égalité de Jacques Rancière

Débat en présence de Jacques Rancière
Avec Marie-Claire Calmus

« Je suis quelqu’un qui n’aime pas parler et qui aime les mots, qui pense que la puissance de l’événement est malgré tout liée à la puissance des mots capables de le qualifier ».
Littéraire et cinéphile, Jacques Rancière élabore depuis les années 1960/1970 une philosophie de l’émancipation, celle de la participation de tous à l’exercice de la pensée, et donc au gouvernement de la cité. Contre ces intellectuels qui prétendent détenir la vérité, il se bat pour l’abandon de la traditionnelle distinction entre savants et ignorants. Dans ce livre d’entretien, Dork Zabunyan et Laurent Jeanpierre croisent avec lui le parcours biographique, l’oeuvre philosophique et le regard du philosophe sur le monde. Nous relisons avec eux les années de formation et le parcours intellectuel, l’ENS, les maîtres, le séminaire d’Althusser, la thèse sur la nuit des prolétaires, Foucault, le cinéma, mais aussi des moments et des questions de notre histoire commune comme la guerre d’Algérie, le Parti communiste, 68, ou encore les révoltes arabes, l’écologie politique, le vote des étrangers...
Une vie qui se veut tout sauf exemplaire, dédiée à l’exercice de la philosophie c’est-à-dire à l’émergence de nouveaux mondes possibles.

L'auteur
Professeur émérite au département de philosophie de l’université de Paris VIII, Jacques Rancière est notamment l’auteur de la Nuit des prolétaires (Hachette),
Le maître ignorant (Fayard), Aux bords du politique (Gallimard) et Le spectateur émancipé (La Fabrique). Dork Zabunyan est maître de conférences en études cinématographiques à l’université de Lille III.
Il est notamment l’auteur de Les cinémas de Gilles Deleuze dans la collection qu’il dirige aux éditions Bayard, Logique des images. Laurent Jeanpierre est maître de conférences à l’IEP de Strasbourg

MERCREDI 13 FEVRIER à 19h30 : Soirée littéraire : Les libraires ont-ils une âme ? avec Chantal le Bobinnec pour Mon ami le libraire et Stéphane Rubin pour Capitaine Françoise

Capitaine Françoise : Pas facile d'être libraire dans un coin de la Bretagne. Avec une soirée sur ses auteurs chéris à préparer au milieu des paquebots de livres, des collègues mous du genou et des clients pressés. Mais, comme le dit toujours Françoise : "Les livres et les clients d'abord !"

Mon ami le libraire : Amoureux des livres et des femmes, érudit, pochard, coeur d'artichaut, vivant de bric et de broc, un drôle de libraire, Philippe Provins, va peu à peu se confier à la vieille dame indigne qui sera pour lui une complice amusée, et parfois sévère...

 


SAMEDI 16 FEVRIER à 19h30 : récital magique !
Avec Myriam Bassalah
Auteur, compositeur, interprète singulière, Myriam revient avec joie, à "La Lucarne des Ecrivains" pour présenter les chansons de son second album « Asta La Victoria Siempre », actuellement en préparation, et les chansons de son premier album, "La main de Myriam".
Avec sa guitare et sa voix angélique, elle nous transporte dans un univers « intime et engagé » où l’histoire de sa vie, la poésie se promène entre rêve et réalité et où l’Amour serait, pour toujours, à réinventer...

Bienvenue à toutes et à tous pour ce moment magique !!

 

VENDREDI 22 FEVRIER à 19h30 : Théâtre « La douleur »
Spectacle interprété par la Compagnie Paroles traversières qui sera suivi d'un débat.

La Compagnie Paroles traversières
«J'ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château.Je n'ai aucun souvenir de l'avoir écrit.Je sais que je l'ai fait,
que c'est moi qui l'ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l'endroit, la gare d'Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal.
Quand l'aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dansquelles maisons ? Je ne sais plus rien. [...]
Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m'épouvante quand je la relis.
Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver.
La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot «écrit» ne conviendrait pas.
Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d'une petite écriture extraordinairement régulière et calme.
Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n'ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m'a fait honte.»
Marguerite Duras.


Née en 1914 près de Saigon (Cochinchine), d'une mère institutrice et d'un père professeur de mathématiques, Marguerite Donnadieu se fixe définitivement en France en 1932. Elle se marie avec Robert Antelme en 1939, et publie son premier roman (Les Impudents), sous le pseudonyme de Marguerite Duras, en 1943. Résistante pendant la guerre, communiste jusqu'en 1950, ayant activement participé à Mai 68, Marguerite Duras a développé une écriture protéiforme considérable (cinéma, théâtre, articles de presse, romans et récits). Elle est décédée le 3 mars 1996 à Paris.

 

Mardi 26 Février à 19H30 : Soirée Sarah Mostrel

RÉVOLTE D’UNE FEMME LIBRE à l'échappée belle édition

collection pioche: Nouvelles

http://www.lechappeebelleedition.com

C’est un recueil de vies. Un enchevêtrement d’existences, toutes animées d’une soif, soif de bonheurs, de joies.
C’est une mine de profils psychologiques intimement liés par ce qui nous construit : l’enfance, les rencontres, l’amour.
Errements de jeunesse, égarements ? Raisons de vivre, déraisons…
C’est un panorama de la société d’aujourd’hui, des histoires de femmes, des affaires d’hommes, qui s’expriment avec le cœur ou à travers les silences...
C’est une magnifique note d’espoir et d’issues possibles (ou impossibles), mais avec une seule vérité : Lui, Elle, L’être, lettres croisées…
C’est un concours de circonstances, un livre de paix retrouvée après la tempête qu’il faut décrire pour ne pas mourir, pour se souvenir, prévenir et toujours espérer…

Samedi 23 février Soirée SLAM à 19 h 30


présentation par l'éditeur d'Universlam Sébastien Bollinger, en présence d'Orcy, UO, Camille Case, Michel Dréano,

Les quatre poètes réciteront des textes issus de leurs recueils respectifs. Les livres sont en vente et les auteurs se feront un plaisir de vous les dédicacer.
http://www.universlam-editions.com/

Orcy pour Transmission poétique. Né au pied de la Butte Montmartre, ce Titi parisien trouve dans le slam la force et l’énergie qui lui sont nécessaires pour exprimer sa vision, ses colères, ses rebellions mais aussi les beautés et les valeurs auxquelles il veut croire encore…

UO pour son recueil D’UO
Écrivain ? Poète ? Slameur ? UO est avant tout un humain qui partage ses délires littéraires retravaillés, encore et encore, dans une quête de perfection sans fin.

Camille Case pour La peau lisse des frontières, poétesse à explosion, impliquée dans le slam comme mouvement
artistique, Camille Case partage son temps entre l’animation d’ateliers d’écriture et les rencontres musicales. Elle est lauréate du Tremplin du Mans Spoken Word 2011.

Michel Dréano pour Hommes sensibles des quartiers. Il traque l’émotion où elle se trouve. Capable de passer d’une drôlerie de môme à une tendresse poétique, il n’oublie jamais de s’amuser avec les mots. Mais il sait aussi tisser, avec rigueur et
efficacité, des petits scénarios, très visuels.


Mercredi 27 février à 19 h 30


Soirée en poésie
Offrir un poème, c’est offrir sa vie. Voilà l’esprit dans lequel s’inscrit ce Poéphéméride, un jour un poème (L’Harmattan, 2012), de Claire Tardieu qui sera présente. C’est le fruit d’un défi, lancé le 1er janvier 2011, qui consistait à écrire, pendant un an, un poème par jour.
Ces poèmes ont été postés sur un blog au jour le jour, parfois dès le matin, d’autres fois le soir, peu avant minuit (http://1poemeparjour.canalblog.com).

Cette écriture
Au jour le jour
Est-elle navigation
Fluviale
À vue de cygnes
Et de roseaux
Voyage en haute mer
Sans carte
Ni compas
Simple effeuillage
De calendrier ?
Est-elle une boucle
Aux cheveux de l’année
Un nœud à la poche du jour ?

17 décembre


Et en présence de Suzanne Mériaux, pour Et l’homme apparut (2007) et Dans la chair du monde (2012), parus à L’Harmattan. Deux ouvrages qui couvrent, de manière poétique, deux temps d’une histoire de l’homme. On voit d’abord l’homme sortir de la création de l’univers, développer sa conscience et son imaginaire, s’ouvrir à la beauté du monde. Puis l’homme, cosmique, découvre l’autre, son proche, et derrière l’autre « le tiers », c’est-à-dire l’humanité entière, la chair du monde.


Vendredi 1er mars à 19 h 30


Soirée Jean Anouilh
Avec Anca Visdei pour Jean Anouilh, une biographie (éd. de Fallois, 2012) « Je n’ai pas de biographie et
j’en suis bien content. », écrivait Jean Anouilh. Voilà enfin un manque réparé d’une manière magistrale autour de l’auteur d’Antigone, mais aussi du Voyageur sans bagage, de L’Alouette, de Pauvre Bitos ou le dîner de têtes ou encore de Becket.


Extrait de Jean Anouilh, une biographie :


Au commencement...

« Le premier Anouilh dont j'ai trouvé trace s'appelait Pierre. Il était né le 10 octobre 1799 à Cérizols dans l'Ariège. Cultivateur, marié à une cultivatrice, il eut pour héritier Julien Anouilh, marchand-tailleur établi à Bordeaux, grand-père paternel de Jean Anouilh. Son fils Gaston, tailleur-coupeur bordelais, né le 30 octobre 1874, père du dramaturge, épouse le 19 janvier 1899 Marie-Magdeleine Soulue, née le 21 juin 1879. Le père de celle-ci, originaire de Peyrehorade, était “tailleur d'habits”. Sa mère, Marie-Blanche Naud, était née à Bordeaux le 14 juillet 1859.
Une grand-mère maternelle née le 14 juillet ! Et une grand-mère qu'Anouilh aura bien connue car il avait déjà seize ans lors de son décès, voilà ce qui a dû amuser Jean Anouilh qui choisira, pour première scène de ses deux scénarios de Caroline chérie, précisément ce 14 juillet, l'anniversaire du personnage de Cécil Saint-Laurent. Plus tard également, une de ses pièces, largement autobiographique, Les Poissons rouges, se déroulera le jour de la fête nationale.
Une ascendance de tailleurs sur deux générations. Anouilh revendiquera toute sa vie son appartenance au monde des artisans. »

SAMEDI 2 MARS à 19:30 : soirée Musique et poésie
avec Didier Malherbe

Didier Malherbe saxophoniste, co-fondateur du groupe Gong et du Hadouk trio rend un hommage vibrant à l’anche de ses instruments
en récitant des sonnets extraits de son livre : L’Anche des Métamorphoses. (Éditions Buissonnières ) Intermèdes musicaux d’anche bien entendu, de saxophone, de doudouk … « C’est plein de cette faculté d’émerveillement, de cette fantaisie et de cet humour narquois qui sont les qualités premières de la musique de Didier Malherbe. » Frank Bergerot (Jazzman)

« Bien que rigoureux dans la forme vous auriez été au XVIIème siècle, en dépit de votre nom, un anti-Malherbe, une sorte de Saint-Amant du Saint-Nectaire. Car, en catalysant le monde à travers la célébration de vos anches, vous créez une tour d’ivoire aux mille ponts-levis, un va-et-vient constant entre le minuscule et le majuscule, humour, amour et musique en sus. Bref, on sourit, on aime, on est tout ouïe. »Armel Louis

« Blasons de l’anche.

Musicien amoureux de son instrument, son livre est jubilatoire.Construit mélodiquement et mené tambours battant, c’est un ouvrage qui nous dit, sur tous les tons et sous toutes les formes propres au sonnet, ce que nous avons toujours voulu savoir sur l’anche et que nous n’avons jamais osé (ni sans doute jamais pensé) nous demander. » Bruno Cany (Action poétique)