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PROGRAMME FEVRIER 2012


Exposition "Quand le passé dialogue avec le présent"
peintures de Marie-Claire Calmus du 30 janvier 2012 au 11 février 2012

Vernissage mercredi 1er février à partir de 18h

Présentation de ses livres "Dures procédures" et "Le symbolisme au quotidien"


Jeudi 2 février à 19h30 : soirée chansons avec Nino Gema

"Rivages d'aquarelle" avec présentation de son nouveau CD N+iño Géma a suivi sa route qui menait, par les terrasses de cafés, aux cabarets de la rive gauche de Paris. Le plaisir de chanter, d’accompagner spontanément un camarade ou un inconnu, d’ébaucher ses premières chansons, d’apprendre la musique, tel fut son apprentissage. Ses modèles étaient Jacques Douai, Léo Ferré, Jacques Brel, ceux qui avaient du talent et du caractère. L’école était surtout dans la rue, du côté de Montmartre. Niño fut à bonne école, une façon simple et directe de s’imprégner d’une culture, celle de la musique populaire, mais également de l’esprit des poètes dans la tradition française.

Mardi 7 février à 19h30 : La dette ou la diète ?avec El Yamine Soum et Anas Jaballah autour de "La France que nous voulons" (éd.Les points sur les i)

Comment rendre le système éducatif et politique plus égalitaire ? Est-il possible de rembourser la dette publique sans condamner l'avenir ?
Comment concilier travail et bien-être ? Quelle agriculture et quels transports durables pour demain ? Y a-t-il un avenir industriel pour la France ?
Quelles valeurs la France peut-elle et doit-elle porter à l'international ?Voilà autant d'enjeux auxquels les auteurs s'attachent à répondre

La France que nous voulons, c est une France forte à l'échelle nationale comme internationale, une France sûre de ses valeurs, de ses atouts et de son potentiel.
Biographie de l'auteur El Yamine Soum, diplômé de sociologie, de relations internationales et d études latino-américaines ; ses travaux à l'EHESS (Centre d analyses et d'interventions sociologiques (CADIS)) portent sur les questions internationales, religieuses et de cohésion sociale. Il a co-écrit « Discriminer pour mieux régner » et participé à des ouvrages collectifs en Espagne, au Mexique et aux Etats-Unis. Il enseigne la sociologie au Centre Parisien d'Etudes Critiques. Conférencier et observateur de la vie sociale et politique, il est particulièrement impliqué dans le débat public.

 


Mercredi 8 février – 19h30 : Le Maroc aujourd’hui avec Abdellatif Laâbi
Présentation de son essai " Maroc quel projet démocratique" et ses poèmes "Zone de turbulence"

... Les révoltes et les manifestations populaires en Tunisie, en Egypte, en Algérie, les répressions en Syrie et en Libye laissent-elles augurer qu’il y a bien eu un « printemps arabe » comme on l’a nommé un peu partout dans la presse ?

L’engagement politique d’Abdellatif Laâbi pour l’établissement d’une démocratie au Maroc ne date pas d’hier. Outre ses années passées en prison sous le règne d’Hassan II, il publiait, il y a dix ans déjà, Les rêves sont têtus qui rassemblaient une série de ses chroniques sur les questions politiques au Proche-Orient, qui sont reprises ici en deuxième partie de volume.

Abdellatif Laâbi est né en 1942, à Fès. Son opposition intellectuelle au régime lui vaut d’être emprisonné pendant huit ans. Libéré en 1980, il s’exile en France en 1985. Depuis, il vit (le Maroc au cœur) en banlieue parisienne. Son vécu est la source première d’une œuvre plurielle (poésie, roman, théâtre, essai) sise au confluent des cultures, ancrée dans un humanisme de combat, pétrie d’humour et de tendresse. Il a obtenu le Prix Goncourt de la Poésie 2009.

Mercredi 15 février à 19h30 : Révolution trahie ? Soirée-débat organisée dans à l'occasion de la parution de l'autobiographie de Frölich.

Avec Damien Lhomme, ingénieur chez Thales.

Paul Frölich : autobiographie 1890-1921

Parcours d’un militant internationaliste allemand : de la social-démocratie au Parti communiste

Le livre de Frölich nous offre un point de vue inhabituel sur les raisons pour lesquelles la révolution internationale, qui commence par une victoire en Russie, a été tragiquement battue en Allemagne.

Pour résumer en une phrase la vérité qui filtre de presque toutes ces pages, on peut dire que les causes de la défaite résident dans l’absence du parti révolutionnaire et dans l’impossibilité de remédier à cette carence au moment où la crise révolutionnaire battait son plein.

Il n’était pas nécessaire d’attendre ce livre pour le découvrir, mais les mémoires de Frölich apportent un nouvel éclairage aussi bien sur les causes que sur les aspects les plus concrets de cette vérité.

La puissante social-démocratie allemande se déclare marxiste, mais en réalité, la pénétration du marxisme dans le mouvement ouvrier allemand est très superficielle. Les avant-gardes révolutionnaires ne l’ont pas assez assimilé pour aboutir à l’acquis fondamental auquel Lénine est parvenu en Russie : seul un parti de science et de stratégie est à la hauteur des guerres et des révolutions de l’époque impérialiste. Ces mémoires sont parsemés d’indices de la diffusion insuffisante du marxisme et du fait qu’il n’a pas été utilisé pour l’élaboration d’une stratégie révolutionnaire.

Il faut apprendre la leçon des erreurs de la génération des révolutionnaires allemands dont Paul Frölich s’est fait le porte-parole à travers ses mémoires. C’est la meilleure manière de rendre hommage à l’ampleur du travail, de l’engagement, du sacrifice, de l’enthousiasme et de la passion révolutionnaire qu’ils nous restituent.

Exposition du 16 au 25 février La gravure de dans tous ses états !

Mathias Pérez

Vernissage vendredi 17 février – 18h00

Présentation du livre QUATRE CAISSES D'ESPACE de Christian Prigent et Mathias Pérez
Les vers de Prigent tels qu'écrits à la main et les encres de Mathias Pérez se mettent en caisses et questionnent l'espace et l'art comme ils sonnent comme ils expansent et somment.

Sans couleur.
Comme disait Samuel Fuller, la vie est en couleurs mais le noir et blanc est bien plus réaliste.

Samedi 18 février à 19h30 : l’univers du slam

Soirée- slam avec Le Robert pour un enfant qui rêve , Victor Zarca pour Sexy sexa , Donna Vickxy pour rien de particulier en présence de leur éditeur Sebastien Bollinger

Le Robert pour un enfant qui rêve

Chaque personne qui participe à une scène slam le fait pour des raisons différentes et avec un style qui lui est propre ! Certains improvisent, d’autre pas ! Le Robert fait partie de cette dernière catégorie bien que son écriture soit aussi spontanée que celle d’un(e) improvisateur. La plupart des textes de ce recueil ont été écrit dans l’urgence, ils ont été offert à un public quelques heures seulement après avoir été pondu ! ( les êtres qui partagent sa vie emploient ce terme en voyant une feuille posée à côté de son ordinateur «Tiens, Le Robert à pondu» ! Le Robert n’est donc pas un enfant, mais une poule ! ça le rend perplexe !).

Donna Vickxy pour rien de particulier

Parce qu’on peut tout dire avec les mots, même quand t’es môme
Parce qu’on peut tout dire avec les mots, même quand t’es homme
Parce qu’on peut jongler avec les mots pour se faire plaisir
Parce qu’on peut jongler avec les mots pour moins souffrir
Parce que ça prend les tripes, ça prend l’âme
C’est pour ça que je slam !

Victor Zarca pour Sexy sexa

Une sélection de trente textes où la poésie va de pair avec l’humour, souvent l’autodérision, toujours le jeu avec les mots, le jonglage avec les sonorités de la langue, quitte à leur faire perdre leur sens premier.

À déguster avec gourmandise, cette histoire d’amour entre une Baby belle et un Roc fort, cette déclaration d’un Browny à sa Claf (son clafoutis).
À retenir la leçon de tolérance entre un Juif et un Arabe.
À savourer, ces rares moments de tendresse d’un père et sa fille.
À lire avec, toujours à l’esprit, cette musique que vous finirez par vous approprier.

Mercredi 29 février à 19h30 : Soirée contes illustrés Présentation de la collection Contes Illustrés avec lectures d'extraits du premier volume paru : « Le Rendez-vous des mois » de Simone Balazard (illustrations Jean-Pierre Lagrue) et du plus récent

« Le Pays dans le ventre du serpent » d'Isabelle Boistard Nautre (illustrations Evelyne Nouaille)

Exposition de peintures du lundi 27 février au 10 mars « Noces » par Wolf

Vernissage jeudi 1er mars – 18h00 L'exposition « Noces » propose une dizaine de tableaux peints en 2011 et 2012 et autant de dessins. Elle tire son titre de celui de la plus grande des toiles exposées, « La Noce », ronde de jeunes hommes à la thématique élégiaque.

Une partie des oeuvres présentées affiche un intérêt explicite pour la poésie romantique et la mythologie danubienne.Les autres oeuvres sont des portraits d'hommes seuls et des scènes de rue naturalistes qui apportent un autre regard sur la thématique de l'exposition. Les tableaux précédents de Wolf mettaient en scène, entre autre, la vie musicale viennoise et ses lieux emblématiques.

Vendredi 2 mars à 19h30 : Lecture poétique par Marianne Aurícoste Lève-toi et crie ta nuit Femmes poètes arabes d’aujourd’hui D’Algérie, d’Egypte, du Liban, du Maroc, de Palestine, de Syrie et de Tunisie.

Mercredi 7 mars à 19h30 : Soirée Spectacle ! De la pédagogie à la poésie sur les traces de Fernand Deligny La compagnie théâtrale « La scène buissonnière » fêtera ses quinze ans en présentant un travail de création sur les textes de Fernand Deligny. Lectures d’extraits de Adrien Lomme, A comme asile et quelques historiettes de Les enfants ont des oreilles

Vendredi 9 mars à 19h30 : Soirée poésies Autour de « L’écorchure des nuits » de Jack Küpfer Editions Bruno Doucey

En lisant ce recueil, on comprend que Jack Küpfer puisse aimer les poètes élisabéthains, le romantisme, les surréalistes. Plus encore, l’art gothique, son bestiaire, ses gargouilles, ses cathédrales.
L’atmosphère qui émane des premières sections du recueil rappelle Le Triomphe de la mort de Brueghel ou les oeuvres tourmentées du peintre allemand Max Beckmann.
Même lorsque le poète évoque les vertiges du monde moderne, ce « grand-huit de l’argent facile » et les traders qui « planent sur les rails du pillage ».

Bonheur de vivre et idéal semblent perdus, bafoués, jusqu’à la prémonition d’une cité parfaite et de l’amour retrouvé. Sous la plume envoûtante de Jack Küpfer, la poésie devient une allégorie du rapport au monde, de la descente aux abîmes à cette vie nouvelle à laquelle aspire le poète.

Extrait
« La cendre est un nid
pour oiseaux de passage
Hommes
oiseaux de terre trempés jusqu’au sang
navigateurs de l’aurore
en route
vers l’immense embrasement du cœur »


Exposition de peintures du lundi 12 mars au samedi 31 mars par Meyer Sarfati
Vernissage jeudi 15 mars – 18h00


Suivi à 20h de lectures poétiques de Brigitte Gyr


Vendredi 16 mars – 19h30 : Pourriez-vous être ministre ? rencontre-débat autour du livre Altergouvernement,


Avec Aline Pailler - alterministre de l'information ; Marc Dufumier -
alterministre de l'agriculture ; Philippe Leymarie : alterministre de
la défense

Les éditions du Muscadier publient Altergouvernement, un essai
collectif qui réunit 18 personnalités reconnues pour leur engagement
respectif. Celles-ci se glissent dans la peau d'un ministre, comme si
elles venaient d'être nommées par le nouveau pouvoir qui se mettra en
place en mai 2012. Chaque auteur, selon sa spécialité, propose un état
des lieux de son ministère et détaille les mesures concrètes qu'il
s'apprête à prendre. Au fil des pages se dessine un monde plus juste
et plus égalitaire. En amont de l'élection présidentielle, cet ouvrage
invite chacun à réfléchir à la société de demain.
Une fiction... ou le signe d'une révolution en marche ?
Ce qui apparaît aujourd'hui comme une utopie pourrait bien devenir une
réalité dans un proche avenir. Qui d'entre nous n'a pas le sentiment
que le monde est à un tournant, que les systèmes politiques,
économiques et sociaux qui le régissent sont en train de craquer de
toutes parts, que seuls de profonds changements pourront nous sortir
de l'impasse ou du chaos ?

En ces temps de crise, deux voies s'offrent à nos sociétés : soit
celle du repli, de l'aggravation des inégalités, de la montée des
tensions, avec à la clé, comme dans les années 1930, le risque
conjugué d'un effondrement de la démocratie et d'une conflagration
généralisée ; soit celle d'une remise en question de nos manières de
gouverner, de produire, de vivre ensemble, avec un retour aux valeurs
d'humanité, de responsabilité et de solidarité.

C'est clairement dans cette seconde voie que s'inscrivent les auteurs
réunis dans cet ouvrage.



Samedi 17 mars ….. La mémoire et l’oubli


Mardi 21 mars et Mercredi 22 mars LE GARDEUR DE TROUPEAUX … au village sans prétention D'après Fernando Pessoa,



Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro,
traduction d'Armand Guibert. Adaptation : Daniel Dubois. Interprètes : Daniel Dubois et Jacques-Marie Legendre. Accompagnement à la flûte : Françoise Ducos, sur des thèmes musicaux de Georges Brassens.

Je crois au monde comme à une pâquerette,
parce que je le vois. Mais je ne pense pas à lui
parce que penser c'est ne pas comprendre…
Le Monde ne s'est pas fait pour que nous pensions à lui
(penser c'est avoir mal aux yeux)
mais pour que nous le regardions avec un sentiment d'accord…
Moi je n'ai pas de philosophie : j'ai des sens…
Fernando Pessoa (Alberto Caeiro), Le Gardeur de troupeaux

Imaginons …
Un soir de printemps… Un jeune poète rentre chez lui avec en tête des airs de flûte qui lui sont revenus sur la colline (réelle ou imaginaire ?) où il est allé « garder le troupeau de ses pensées ».
La nuit venue, « la fenêtre fermée et la lampe allumée »… voilà que « la voix de la terre, qui est tout et personne » devient la « voix écrite » du poète que Fernando Pessoa nomme Alberto Caeiro, « son Maître », mais qui émane de lui.
C’est à cette voix écrite que deux comédiens vont prêter la résonance de leur propre voix. Quand ces voix feront silence, on entendra évoquer à la flûte, sur des thèmes de Georges Brassens, les souvenirs du «village sans prétention ».

BERNARDO SOARES, L'INDIFFÉRENT
D'après Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité, de Bernardo Soares,
traduction de Françoise Laye. Adaptation et interprétation : Daniel Dubois

Pour me créer, je me suis détruit ; je me suis tellement extériorisé au-dedans de moi-même qu'à l'intérieur de moi-même je n'existe plus qu'extérieurement. Je suis la scène vivante où passent divers acteurs, jouant diverses pièces.
Fernando Pessoa (Bernardo Soares), Le Livre de l'intranquillité
De tous ses hétéronymes, Bernardo Soares est le plus proche de Pessoa, au point de quasi se confondre avec lui. Le Livre de l'intranquillité, que Soares lui aurait confié, est un ensemble de fragments découverts après la mort de Pessoa dans la malle où il entassait ses papiers. Trace d'un entretien infini de l'auteur avec lui-même, ombre d'un Livre à jamais inachevé que chaque édition, chaque traduction, réordonnance.
Bernardo Soares est un modeste aide-comptable. Son existence solitaire se déroule entre le bureau, les longues errances dans Lisbonne et les nuits d'insomnie où, inlassablement, il écrit. Son journal révèle un être dédoublé entre rêve et réalité, entre lui-même et les personnages qu'il s'invente et qui vivent leur propre vie, entre sensation du vide, désarroi et conscience d'être "interprète d'une bonne part de notre siècle".
J'ai extrait de l'immense récit le contenu d'environ deux journées et choisi d'incarner ainsi le narrateur au plus près de sa vie quotidienne. Partageant, comme plusieurs d'entre nous, son inquiétude : "Combien suis-je? Qui est moi? Qu'est-ce donc que cet intervalle entre moi-même et moi?" Sachant aussi, comme l'écrit encore Soares/Pessoa, que "vivre, c'est faire du crochet avec les intentions des autres"…

Vendredi 23 mars – 19h30

Habib Tengour

Samedi 31 mars – 19h30 ….. D'une langue à l'autre



Rendre compte de l’expérience du passage au français comme langue d’écriture, à partir d’une langue maternelle autre, révéler ce qu’un tel passage peut embarquer comme ruptures, exil, découvertes, dévoiler quelques recoins de son écriture comme en palimpseste, où la langue maternelle, transformée en support plus ou moins invisible, se devine au travers des interstices de pensée, de sensibilité, de vécu : c’est le but que se propose une soirée exceptionnelle de rencontre entre des poètes francophones de différentes origines, la plupart, ayant publié chez L’Harmattan dans les deux dernières années.
Avec Dana Shishmanian, Abder Zegout, Louisa Nadour, Kamal Zerdoumi, Marie-Louise Diouf-Sall, Mattia Scarpulla, Sebastian Reichmann, Patricia Laranco ; le rôle de modérateur et orchestrateur de cette rencontre sera joué par l’écrivain Denis Emorine.

La soirée, faite de témoignages et lectures