La Lucarne des Ecrivains
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PROGRAMME SEPTEMBRE
Exposition Elodie Oberlé « TRANSIT »
Du lundi 3 septembre au samedi 15 septembre 2012
Vernissage mercredi 5 septembre à partir de 18h00
C’est dans la lumière de la campagne normande qu’Elodie Oberlé
exerce son œil de peintre dès le plus jeune âge. Adolescente,
elle réalise sa première peinture à l’huile pour
les 80 ans de son grand-père, une toile représentant le moulin
à eau qu’il a tant aimé. Et c’est une réussite,
son grand-père ne s’en séparera jamais !
Diplômée de l’ESAA Duperré de Paris en création
textile, Elodie se rend compte rapidement que la peinture est la meilleure façon
pour elle d’exprimer ses émotions et de communiquer avec le monde
qui l’entoure.
Séjournant régulièrement en Asie d’où elle
se sent proche spirituellement, Elodie en retransmet l’énergie
et la lumière dans ses œuvres.
Elle nous offre un panel infini de couleurs vives et claires. Pour Elodie, c’est
en dégageant la lumière de l’obscurité que l’on
peut communiquer et transmettre les valeurs d’espoir que tout le monde
a au fond de soi mais ne voit pas forcément.
« Ce qui m’importe à travers toute création est de
partager une vision positive du monde qui passe par l’Amour de l’Autre…
»
Vendredi 7 septembre à 19h30 : Soirée spéciale Gazette de la Lucarne n°50
Présentation de la Gazette et lectures avec ses contributeurs.
Y aura-t-il bientôt un permis d'écrire comme il y a un permis de conduire, avec son corolaire un permis de publier à l'instar du permis de chasser ?
On apprendrait ainsi par coeur le Code de l'écriture avec ses pièges grammaticaux ou de syntaxe, ainsi que les règles de bonne conduite orthographique, à l'imitation du Code de la route, ce qui n'empêcherait pas les fous du volant de conduire sans orthographe ni raison.Des concours seraient organisés où l'on tournerait en rond sur des pistes en brandissant son dictionnaire préféré pour assommer son voisin d'écriture.On inclurait dans le permis le graphotest contre l'addiction des mots ou la graphomanie, au même titre que l'éthylotest après une bonnecuite.
On assisterait aux séances des Plumitifs Publicitaires, comme d'autres aux Alcooliques Anonymes, où s'opposeraient le camp des Moi individualistes au clan des Egos sociaux.
Des ateliers d'écriture seraient mis en place à tous les âges, dès le ventre de la mère, où l'on enseignerait le Babil, le Babel, le Babylonien, le Babyliss au baby roux et au babiroussa, jusqu'au papy russe et au papyllon.La lecture des 100 premiers Prix Goncourt serait rendue obligatoire, depuis John-Antoine Nau à Jacques-Pierre Amette en passant par le regretté Maurice Bedel.
Le droit d'écrire, ainsi que son corolaire le droit de publier, serait inscrit dans les Droits de l'Homme et du Cochon.Oui, la rage d'écrire en France, comme ailleurs, sévit, car nul Pasteur n 'a inventé de vaccin. En attendant, venez à la soirée autour de la dernière Gazette de La Lucarne, sur le thème justement D'écriture en écriture avec certains de ses contributeurs.
Samedi 8 septembre à 19h30 : la rentrée
littéraire à la Lucarne.
Lectures et découvertes des nouveautés romanesques parmi les 600 titres parus !
Avec la participation de Florence Noiville pour « l’attachement »
Quand Anna découvre la longue lettre que sa mère Marie a écrite,
cette dernière est morte. Et a disparu avec son secret. Cette lettre
est adressée à son premier grand amour, un professeur beaucoup
plus âgé qu’elle, tellement moins gracieux. Cette lettre,
Marie l’a-t-elle envoyée ? Cet homme l’a-t-il reçue
? Anna enquête alors auprès de sa famille et d’anciens camarades,
et cherche à comprendre ce qui a lié sa mère à ce
professeur. Qui était l’homme aimé ? Est-il encore vivant
? Le retrouver aidera-t-il Anna à mieux connaître une mère
disparue quand elle avait quatorze ans ?
À partir de cette parcelle d’amour fou observée à
la loupe sous divers points de vue, mère et fille tentent de répondre
à la même question : qu’est-ce qui se joue en nous lorsque
nous nous attachons à quelqu’un dont nous n’aurions jamais
dû nous approcher ?
Florence Noiville est journaliste au Monde. L’Attachement est son deuxième
roman après La Donation, paru en 2007. Elle a également publié
Isaac B. Singer (prix du récit biographique, 2003) et J’ai fait
HEC et je m’en excuse (2009). Elle est aussi l’auteur de nombreux
ouvrages pour la jeunesse.
Avec la participation de Chloé Schmitt pour «
les affreux »
« Grandir et crever. Même avec plein de choses au milieu, c est pas une vie. »
Après un AVC, la vie d Alphonse bascule. Figé dans un fauteuil
roulant, impuissant, il est condamné à subir un quotidien qu il
s apprêtait à quitter : sa femme Clarisse...
Comme derrière une vitre dépolie, Alphonse observe un monde sur
lequel il n a plus d emprise et décrit avec une saisissante acuité
les rouages et les fissures de la vie de couple.
Chloé Schmitt réussit la prouesse de créer par son écriture
un rythme alerte et sans répit, qui donne au lecteur, à travers
son narrateur paralytique, le sentiment d être constamment sur le qui-vive.
De cette noirceur implacable et de cette position d observateur unique se dégage
une ironie qui insuffle au récit toute sa vitalité.
Avec la participation de Jeanne Cordelier pour « Escalier
F » ( Editions Phébus).
L'auteur de « La Dérobade » retourne à la matrice. La solidarité forgée entre elle et ses frères et soeurs durant l'enfance, dans l'atmosphère frelatée de l'appartement de l'escalier F, se prolonge à l'âge adulte. Alors que la mort commence à frapper les membres de la famille, Jeanne Cordelier raconte ces existences brisées.
Mercredi 12 septembre à 19h30 : Soirée
Marilyn Monroe
Autour du livre collectif Marilyn après tout publié par les Cahiers de l’Egaré en présence de Jean-Claude Grosse et Simone Balazard
Il apparaît que sous l’icône sexuelle de Marilyn Monroe ,
offerte habituellement comme image-idée dominante, bouillonne un mystère
construit par les medias et les témoins, par Marilyn elle-même,
mystère tout autant fabriqué par nos fantasmes, nos histoires
personnelles et familiales, dans leurs contextes spatial, temporel, culturel.
A terme, il est possible d’imaginer Marilyn Monroe, comme une forme archétypale
du féminin sacré, figure prenant un jour sa place aux côtés
de Jeanne d’Arc, Marie-Madeleine, Artémis ou les Vierges Noires,
par exemple.
Les Cahiers de l’Egaré se sont adressés à 18 hommes
et 18 femmes, appartenant à différentes générations,
venus d’horizons géographiques divers et traduisant ainsi une certaine
variété socio-culturelle.
Jeudi 13 septembre à 19h30 : Rencontre littéraire autour d'Isabelle Desesquelles pour son livre "Un homme perdu" (éd. Naïve) et l'ensemble de son oeuvre.
Isabelle Desesquelles a marqué il y a deux ans les consciences et les coeurs en publiant le brûlant brûlot "Fahrenheit 2010" où elle évoquait le récit plus vrai que la fiction d'une libraire - elle-même - aux prises avec la violence économique du monde du livre. Comment, au gré d’un rachat des Boutiquiers-du-Net de sa librairie centenaire, on transforme son quotidien magique en quotidien tragique. Harcèlement moral et marketing forcené, la narratrice décrit sa souffrance avec sarcasme, se tutoyant pour se séparer d’elle-même, incapable d’accepter cette Kultur commerciale d’outre-Rhin, mondialisée. Du Grand style. Car Isabelle Desesquelles la libraire est aussi écrivain, déjà auteur d'une série de romans comme "Je me souviens de tout" et "La Vie magicienne", explorations des sentiments et de leurs secrets, chez Julliard, ou bien "La mer l'emportera" et "Quelques heures de fièvre", chez Flammarion, ainsi que d'un recueil de contes "Le chameau le plus rapide du désert", au Chêne.
C'est donc pour son étonnant dernier roman "Un homme perdu" que nous vous la découvrons : un livre sur l'enfermement, l'étouffement et le secret familial, à travers la recherche de l'identité, le rapport au monde et au mot, bref un cocktail littéraire détonant auquel nous vous invitons tous. Les premières phrases d'Un homme perdu : "Je suis mort-né, il y a vingt-quatre ans. Je nais sans état civil, identité nulle. Pas même un prénom pour moi. Le 6 mai 1941, trois semaines avant que le maréchal Pétain n'institue la fête des Mères. je nais sain d'esprit. Peut-être, peut-être pas. A quel moment l'esprit s'e mêle et gâche tout ?"Les premières phrases de Fahrenheit 2010 : "Tu fais tout à l'envers. Le jour, tu fermes les yeux, la nuit, tu les gardes grands ouverts. Tu as peur et ça ne peut plus durer. Fini d'être cette grenouille plongée dans l'eau froide. On allume un feu sous la grenouille. L'eau tiédit, à peine d'abord, tout doucement. Si lentement qu'elle ne se rend compte de rien. Seulement, la grenouille brûle et elle meurt." C'est l'histoire d'un homme qui n'aurait pas dû naître. Au point qu'on ne lui donne pas d'identité, pas même un prénom. Celle qu'il appelle petite maman le cache. Il ne s'est jamais couché dans l'herbe, n'a pas couru contre le vent, il n'a jamais mis sa langue dans une autre bouche. Son père est Charles de Gaulle, son frère David Copperfield et ils le protègent.Il n'y a pas de famille sans son secret. Ce n'est pas exactement un mystère, on grandit avec, on vieillit, mais enfoui comme il l'est, le secret ne prendra pas une ride. Un jour, et c'est obligatoire, tout ce que l'on a voulu cacher, il le dira.L'aube de notre existence nous marque au fer rouge. Un enfant est un puits sans fond et on jette tellement de choses dans un puits, il garde tout.
Après "Je me souviens de tout" et "La vie magicienne" aux éditions Julliard, "La mer l'emportera" et "Quelques heures de fièvre" aux éditions Flammarion, "Un homme perdu" est le cinquième roman d'Isabelle Desesquelles.Elle est aussi l'auteur d'un livre de contes pour enfants "Le chameau le plus rapide du désert "aux éditions Le Chêne Jeunesse et d'un récit aux éditions Stock Fahrenheit 2010.
Vendredi 14 septembre à 19h30 : Soirée "atelier d’écriture"
Présentée par Jean-Lou Guérin (association l’écriture douce)
Lectures de Monique Bonnier, Camille Christel, Françoise Dupuy, Mari-Sol Lechien, Maryse Vannier et Armel Louis.
Comprendre et découvrir les rouages d'un atelier d'écriture à travers l'expérience de Jean-Lou Guérin organisateur des mardis littéraires. Six passionnés débutants ou confirmés nous révèlent leurs textes issus de l'atelier d'écriture et leur approche avec l'écriture.
Maryse Vannier a publié aux Editions de Janus "Manipulations".Françoise Dupuy peintre et écrivain a publié des nouvelles.
Samedi 15 septembre à 19h30 : Soirée "le socialisme dans l'histoire"
avec Daniel Chocron autour de son livre « Histoire du socialisme » aux Editions Agora
En remontant aux origines du socialisme moderne, contemporain du capitalisme
industriel, on s'aperçoit de la grande diversité des socialismes
qui, au XIXe siècle, est marquée par des tendances et des fractions
parfois antagonistes.
L'unification en un seul parti date de 1905 avec la SFIO (Section française
de l'Internationale ouvrière). En plus d'un siècle d'existence,
le parti socialiste a connu bien des soubresauts, des échecs et des victoires
politiques et idéologiques. Il est arrivé enfin aux affaires avec
Léon Blum et le Front populaire en 1936. Il a vécu les fragilités
politiques de la IVe République avant de se transformer en 1971 au congrès
d'Épinay sous la direction de François Mitterrand qui le mènera
à la victoire de 1981.
Aujourd'hui, Le parti socialiste est à la croisée des chemins
: quel sera son nouveau statut, un parti de propositions audacieuses ou un simple
parti de gestion gérant principalement la grave que nous connaissons
?
Il nous a semblé utile et intéressant de se replonger dans l'histoire
politique, sociologique et sociale du parti socialiste, l'un des structurant
fortement la vie de notre pays.
Mercredi 19 septembre à 19h30 : Paris des écrivains
Autour de Jean Le Nouvel pour son livre Le Paris des écrivains « Paris est la seule ville qui soit aussi un monde », disait déjà Charles Quint.Paris a en effet toujours représenté une sorte d’Amérique.
Des écrivains ont noté leurs impressions ou traduit leurs sentiments dans des récits personnels ou dans des romans. Nous les avons suivis, eux, mais aussi leurs créatures que l’on observe cheminant dans les squares, les allées des Champs-Élysées ou du Palais-Royal ; évoluant dans les hôtels bourgeois du Faubourg Saint-Honoré et à Saint-Germain-des-Prés, ou trottant sur les Grands Boulevards.
C'est une autre manière, originale et érudite, de visiter Paris : avec soixante écrivains pour guides ! C'est le pari réussi par Jean Le Nouvel à travers un petit livre savoureux et bien informé. Un ouvrage qui découpe la capitale en cinq chapitres, grosso modo du nord-est au nord-ouest, l'auteur ayant privilégié les entrées par quartiers ou rues mythiques.
Jean Le Nouvel est un Parisien amoureux de sa ville et baigné de littérature. Il a arpenté Paris durant quinze ans, revenant de ses balades ébloui de choses vues
Expo Photos de Ciutto du lundi 17 septembre au 29 septembre :
Vernissage vendredi 21 septembre 18h00
C’est sous le double signe de la peinture et de
la photographie que Bruno Ciutto
débute son parcours artistique dans les années 90. Ses œuvres
picturales abstraites fournissent la clé et constituent les prémices
du travail qu’il effectuera plus tard dans le domaine de la photographie.
L’exposition, qui comporte une majorité de photos, en est l’illustration
et permettra d’apprécier la perméabilité des deux
médiums. Peinture ? Photographie ?
Paris en est le thème, un Paris dont la vision
féerique mêle de manière subtile la technique
photographique et la sensibilité picturale.
Samedi 22 septembre à
19h30 : Soirée philosophie
Edition rue de l'Echiquier
avec Marie-France Hazebroucq
Agrégée de philosophie, Marie-France Hazebroucq a passé
toute sa carrière à enseigner en terminales et en classes préparatoires.
Spécialiste de l'œuvre de Platon sur laquelle elle a rédigé
sa thèse, elle publie régulièrement des traductions et
des commentaires de dialogues platoniciens.
Mentir - collection Philo ado :
tenter de comprendre ce que veut dire « vraiment mentir » nous permet
de réfléchir sur notre rapport à nous-mêmes
et à notre conscience, mais aussi sur notre comportement en société et notre conception du monde.
Se venger - collection Philo ado :
Ressentiment, rancune, hostilité, colère, fureur… Les passions
qui animent le vengeur sont généralement condamnées par
les philosophes ; pourtant, elles nous apprennent quelque chose sur nous-mêmes.
Que se cache-t-il alors derrière le désir de SE VENGER ?
Mercredi 26 septembre à 19h30
: soirée poésie
Avec Francis Combes - Editeur : Al Manar / Alain Gorius
La barque du pêcheur
Un recueil de poèmes inspirés par les voyages que l'auteur a effectués
dans le monde arabe et qui en soulignent pour certains la réalité
historique, sociale et politique, en particulier de la Palestine ou du Liban.
Poèmes de voyage, poèmes reportages
Le regard n’est pas celui du touriste. La plupart
de ces voyages avaient des motivations
littéraires ou politiques.
En Algérie, Francis Combes était lié
à plusieurs écrivains de premier plan. Parmi eux, le
romancier arabophone Tahar Ouettar, décédé en juillet dernier
chez qui il a vécu à plusieurs reprises et dont il a partagé
les activités de pêcheur en mer, au large de Tipaza (d’où
le titre de ce recueil). Mais aussi les poètes Youssef Sebti et Tahar
Djaout qui furent parmi les premières victimes des assassinats politiques.
Francis Combes s’est aussi rendu en Irak, en novembre 2000, avec un groupe
de personnalités et d’intellectuels français, dans le cadre
d’une action médiatique de violation de l’embargo aérien,
quelques mois avant le déclenchement de la deuxième Guerre d’Irak.
En 2003, il a été invité par les centres culturels français
à faire une tournée de lectures dans les territoires palestiniens
(à Naplouse, Ramallah, Gaza, Jérusalem). Il a rencontré
à cette occasion quelques-uns des principaux poètes palestiniens
et israéliens.
Il s’est aussi rendu en Égypte, en Syrie, au Liban et en Arabie
Séoudite. Il entretient des
rapports réguliers avec des écrivains de plusieurs de ces pays.
Les derniers poèmes du livre font d’ailleurs directement écho aux événements du Printemps arabe et de la répression en Syrie.
Dans ces poèmes, Francis Combes manifeste à travers une langue volontiers familière, à la fois réaliste et lyrique, son empathie en même temps que son goût des contradictions, un sens dialectique de l’humour, ainsi qu’un certain refus de se prendre trop au sérieux, une auto-ironie bien éloignée de tout exotisme ou de toute nostalgie postcoloniale.
Vendredi 28 septembre à 19h30
Soirée Chansons françaises
Flo Zink - Concert spectacle
Chansons fantaisistes et poétiques.
Florence Zink, auteure interprète, captive par sa sensibilité, son humour et son énergie. Une douce folie portée à merveille par les mélodies de Paul Galiana, qui l'accompagne à la guitare avec une belle complicité.
Extrait :http://www.youtube.com/watch?v=iiQPxoHjEIk
En 1ère partie, Jeanne Julienne et ses chansons "pop'poétiques"
Samedi 29 septembre à 19h30
: soirée lectures
autour de la revue «Cent voix »
À l'occasion de la parution de son numéro 21 de LA REVUE DES 100
VOIX créée en 2009, nous vous convions à venir écouter
nos auteurs nous livrer in vivo de courts récits de soi, chez Armel à
La Lucarne des écrivains, le samedi 29 septembre 2011.
Nous avons également proposé à Philippe Lejeune, président de l'Association Pour l'Autobiographie de nous rejoindre ce soir-là. Il nous fera l'honneur de nous présenter La Faute à Rousseau, publication trimestrielle composée d'écritures intimes sous diverses formes littéraires.
Il y sera donc question d'autobiographie et de littérature, soyez nombreux à participer à cette rencontre!
Marianne Faure et l'équipe de LA REVUE DES 100 VOIX "
Exposition du lundi 1er octobre au 13 octobre des peintures et collages de Françoise Dupuy
Vernissage le mercredi 3 octobre à 19h30.
Après les Arts Déco, les Beaux arts, le cours Charpentier, l Ecole du Louvre et l Ecole de la publicité, Françoise Dupuy se lance dans la peinture et expose pour notre plus grand plaisir depuis 1997 ses œuvres.
Une peinture riche en émotions, qui nous transporte par ses couleurs et son dynamisme.
Jeudi 4 octobre à
19h30 :
Soirée Iran
avec Mahmaz Shirali, auteur de La malédiction du religieux : La défaite de la pensée démocratique en Iran (Bourin) et présentation de la collection Moutons noirs
Pourquoi et comment l'islam idéologique a-t-il pu dominer la société iranienne depuis les années 1970 aux dépens du mouvement de réforme, qui a commencé avec la révolution constitutionnelle au début du xxe siècle ? Comment a-t-il pu acquérir une telle audience en Iran, puis dans l'ensemble du monde musulman ? Mahnaz Shirali interroge l'histoire iranienne du xxe siècle pour saisir le rôle et la place du religieux shiite dans l'organisation sociale et politique d'un pays entré dans un processus de modernisation. Écrit par une sociologue d'origine iranienne, ce livre est une des critiques les plus profondes des ruses de l'islam idéologique qui s'est imposé à Téhéran.
Mahnaz Shirali interroge l’histoire iranienne du
xxe siècle pour saisir le rôle et la place du religieux shi’ite
dans l’organisation sociale et politique d’un pays entré
dans un processus de modernisation. Quels sont les éléments qui
ont permis au religieux d’accaparer le politique et de s’imposer
à la tête du pouvoir séculier ? Comment est-il parvenu à
supplanter les autres forces politiques, pourtant présentes depuis longtemps
sur la scène iranienne ?
Ce livre dévoile une double malédiction. Celle que le conservatisme
religieux, dans ses métamorphoses, fait peser sur la modernité
politique en repoussant toute velléité démocratique. Et
celle qui atteint la religion elle-même, en la frappant pour longtemps
d’un puissant discrédit.
Vendredi 5 octobre à 19h30 : Soirée littérature avec la Revue La Passe
Une soirée de Lectures, clowneries, rires, soupirs.
Découverte du nouveau numéro de la revue La Passe.
Samedi 6 octobre à 19h30 : Charles Baudelaire et sa mère
Avec Catherine Delons, auteur de "L'idée si douce d'une mère : Charles
Baudelaire et Caroline Aupick" (Les Belles lettres)
Caroline Aupick, mère de Baudelaire, vécut en un siècle qui exaltait la maternité et enfermait les femmes dans un carcan d'irresponsabilité. Entre refus, incompréhension ou enthousiasme, cette mère inquiète réagit de façon contrastée à une oeuvre profondément novatrice. Survivant à Baudelaire, elle favorisa l'émergence de la gloire filiale. Ce livre fait revivre les relations passionnées et conflictuelles de la mère et du fils. La confrontation de leurs univers, de leurs attentes, de leurs déceptions, enrichit la connaissance du poète et de son oeuvre.
Mercredi 10 octobre à 19h30 : Soirée théâtrale : Andromaque de Racine
interprété intégralement par un seul comédien Rémi Delieutraz
Il y a deux intrigues dans Andromaque de Jean Racine: celle d'Hermione aimée d'Oreste et dédaignée de Pyrrhus, celle d'Andromaque qui voudrait sauver son fils.
Ces deux intrigues se croisent, s’entremêlent, pour mener les personnages au précipice.
Leur devise commune est énoncée par Oreste : « Je me livre en aveugle au destin qui m’entraîne. »
L’acteur, seul sur scène, une écharpe à la main, fait vivre les huit protagonistes de la pièce, avec leurs doutes, leurs errements, leurs colères, leurs passions. Il s’agit ici d’exprimer les vers dans toute leur douceur, dans toute leur violence, et de faire de la tragédie un spectacle vraiment vivant. "
Jeudi 11 octobre à 19h30 :Soirée Slam
avec Eno Simo pour "Slamea jacta est" : explorateur de l’instant et artiste à multiples facettes, Reno Simo ne cache pas qu’il a les boules. Emporté par le mouvement du slam , il exprime cette sphérisation particulière de son humeur avec style et pertinence, humour et bonheur.
Il devient slameur pour le meilleur et pour la rime, trouvant dans ce mouvement une stimulation sans égale pour travailler ses textes et partager sa passion du verbe.
Xavier Ramillon pour "Voix sans issue" : Cette » voix sans issue », c’est ma voix qui tourne sur les scènes, trois petits tours et puis s’en va … Et la voilà qui se retrouve « Entre guillemets » pour voyager de main en main, maquillée d’encre, sur papier.
Les éditions Universlam édite « Entre Guillemets » une collection de recueils de poésie vivante et moderne, afin de partager l’oralité par écrit, cette poésie de l’instant
Vendredi 12 octobre à 19H30: Soirée Architecture
avec Benjamin Loiseau et John Gelder pour "Less is too much", et leur éditrice Florence Issac
vertige du vide chez Ludwig Mies Van der Rohe et prolégomènes insurrectionnels urbains" www.lechappeebelleedition.com
A travers un personnage comme Ludwig Mies van Der Rohe, acteur incontournable dans l'urbanisme du siècle dernier, le devoir de tout sociologue, éducateur, politique et, à plus forte raison, ici, architecte et paysagiste est de questionner sa responsabilité face aux évolutions qui agitent le monde. Une des principales consiste à prendre la mesure d'une réalité radicalement complexifiée, depuis les fameuses années 70, fondées sur un « Avenir Radieux », le progrès en toute chose. La fameuse « crise » que vit l'espèce issue du Néolithique – donc vous et nous auteurs complices – était inconcevable sérieusement, juste bon pour les diseurs de mauvaise aventure, les Cassandres. Or la réalité est bel et bien là : de quatre milliards d'habitants vers les années 50/60, nous sommes 7 milliards d'hominiens dont 75 % sont parqués dans les zones urbaines, gérés par les serviteurs du fameux et inévitable marché mondialisé. Avec les dangers d'autodestruction que tout responsable honnête sait, certes, mais peut-être avec une chance « mystérieuse » de trouver une issue « genre nouveau ». Les remarques sur la technique, la transparence et l'art urbanistique de L. Mies van der Rohe, un demi-siècle plus tard, ne pouvaient pas ne pas être posées.