La Lucarne des Ecrivains
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PROGRAMME MARS 2012
Exposition de peintures du lundi 27 février au 10 mars « Noces » par Wolf
Vernissage jeudi 1er mars – 18h00 L'exposition « Noces » propose une dizaine de tableaux peints en 2011 et 2012 et autant de dessins. Elle tire son titre de celui de la plus grande des toiles exposées, « La Noce », ronde de jeunes hommes à la thématique élégiaque.
Une partie des oeuvres présentées affiche un intérêt explicite pour la poésie romantique et la mythologie danubienne.Les autres oeuvres sont des portraits d'hommes seuls et des scènes de rue naturalistes qui apportent un autre regard sur la thématique de l'exposition. Les tableaux précédents de Wolf mettaient en scène, entre autre, la vie musicale viennoise et ses lieux emblématiques.
Vendredi 2 mars à 19h30 : Lecture poétique par Marianne Aurícoste Lève-toi et crie ta nuit Femmes poètes arabes d’aujourd’hui D’Algérie, d’Egypte, du Liban, du Maroc, de Palestine, de Syrie et de Tunisie.
Mercredi 7 mars à 19h30 : Soirée Spectacle ! De la pédagogie à la poésie sur les traces de Fernand Deligny La compagnie théâtrale « La scène buissonnière » fêtera ses quinze ans en présentant un travail de création sur les textes de Fernand Deligny. Lectures d’extraits de Adrien Lomme, A comme asile et quelques historiettes de Les enfants ont des oreilles
Vendredi 9 mars à 19h30 : Soirée poésies Autour de « L’écorchure des nuits » de Jack Küpfer Editions Bruno Doucey
En lisant ce recueil, on comprend que Jack Küpfer puisse aimer les poètes
élisabéthains, le romantisme, les surréalistes. Plus encore,
l’art gothique, son bestiaire, ses gargouilles, ses cathédrales.
L’atmosphère qui émane des premières sections du
recueil rappelle Le Triomphe de la mort de Brueghel ou les oeuvres tourmentées
du peintre allemand Max Beckmann.
Même lorsque le poète évoque les vertiges du monde moderne,
ce « grand-huit de l’argent facile » et les traders qui «
planent sur les rails du pillage ».
Bonheur de vivre et idéal semblent perdus, bafoués, jusqu’à
la prémonition d’une cité parfaite et de l’amour retrouvé.
Sous la plume envoûtante de Jack Küpfer, la poésie devient
une allégorie du rapport au monde, de la descente aux abîmes à
cette vie nouvelle à laquelle aspire le poète.
Extrait
« La cendre est un nid
pour oiseaux de passage
Hommes
oiseaux de terre trempés jusqu’au sang
navigateurs de l’aurore
en route
vers l’immense embrasement du cœur »
Exposition de peintures du lundi 12 mars au samedi 31 mars par Meyer Sarfati
Vernissage jeudi 15 mars – 18h00
Suivi à 20h de lectures poétiques de Brigitte Gyr
Vendredi 16 mars – 19h30
: Pourriez-vous être ministre ? rencontre-débat autour du livre
Altergouvernement,
Avec Aline Pailler - alterministre de l'information ; Marc Dufumier - alterministre
de l'agriculture ; Philippe Leymarie : alterministre de la défense
Les éditions du Muscadier publient Altergouvernement, un essai collectif
qui réunit 18 personnalités reconnues pour leur engagement respectif.
Celles-ci se glissent dans la peau d'un ministre, comme si elles venaient d'être
nommées par le nouveau pouvoir qui se mettra en place en mai 2012. Chaque
auteur, selon sa spécialité, propose un état des lieux
de son ministère et détaille les mesures concrètes qu'il
s'apprête à prendre. Au fil des pages se dessine un monde plus
juste et plus égalitaire. En amont de l'élection présidentielle,
cet ouvrage invite chacun à réfléchir à la société
de demain. Une fiction... ou le signe d'une révolution en marche ?
Ce qui apparaît aujourd'hui comme une utopie pourrait bien devenir une
réalité dans un proche avenir. Qui d'entre nous n'a pas le sentiment
que le monde est à un tournant, que les systèmes politiques, économiques
et sociaux qui le régissent sont en train de craquer de toutes parts,
que seuls de profonds changements pourront nous sortir de l'impasse ou du chaos
?
En ces temps de crise, deux voies s'offrent à nos sociétés
: soit celle du repli, de l'aggravation des inégalités, de la
montée des tensions, avec à la clé, comme dans les années
1930, le risque conjugué d'un effondrement de la démocratie et
d'une conflagration généralisée ; soit celle d'une remise
en question de nos manières de
gouverner, de produire, de vivre ensemble, avec un retour aux valeurs d'humanité,
de responsabilité et de solidarité.
C'est clairement dans cette seconde voie que s'inscrivent les auteurs réunis dans cet ouvrage.
Samedi 17 mars 19H30…..
La mémoire et l’oubli
avec Marie Sizun pour son roman "Un léger déplacement" , Maurice Cury pour son roman "Ruines" et David Meulemans pour le livre collectif "La mémoire, outil et objet de connaissance".
La mémoire ? 90 % d'oubli et 10% de mensonge. Boutade ? Deux romanciers et un universitaire parleront avec vous de ce sujet à travers leurs fictions ou leurs articles.
Marie Sizun décrit avec sa sensibilité douce et ardente quelques
jours essentiels dans la vie d’une femme." Un léger déplacement"
(éd. Arléa) est son sixième
livre. Hélène a quitté Paris après ses études
et vit depuis trente-cinq ans à New York où elle travaille comme
libraire avec son mari, américain. Un héritage
la rend propriétaire de l’appartement familial de la rue du Cherche-Midi,
dans le VIe arrondissement de Paris, où elle a passé une enfance
et une adolescence difficiles. Elle décide alors de rentrer quelques
jours en France pour mettre l’appartement en vente. A Paris, bien des
choses ont changé, mais pas l’essentiel. Elle se retrouve, dans
son quartier, soudain assaillie par les fantômes du passé et les
souvenirs d’une vie familiale parfois cruelle -dont certains mystères
lui avaient autrefois échappé - mais aussi réconfortée
par la beauté de la ville, et la douceur d’un singulier et persistant
amour de jeunesse. Elle tombe sous le charme de ce passé tendre et douloureux,
et sa vie new-yorkaise, dans ce léger déplacement, chavire dangereusement.
Maurice Cury est poète, romancier, essayiste, scénariste de télévision et de cinéma, auteur dramatique et radiophonique. Plusieurs de ses romans furent adaptés au cinéma ou à la télévision dont la Route de Salina avec Rita Hayworth. Il est depuis longtemps impliqué dans la défense du droit d'auteur. Ruines : l'histoire d'un homme à la mémoire dévastée, dans une ville dévastée. Un livre puissant et énigmatique où l'on voit Corentin, de rencontre en rencontre, poursuivre sa route afin de retrouver sa mémoire et son identité, au contact d'autres personnes parfois plus perdues que lui. Parviendra-t-il, au terme de son errance parmi les décombres de ce qui fut une ville et au travers son amnésie, à redécouvrir ce qu'il fut ? Un destin, une quête, un mythe, son parcours nous renvoie à nous-même, entre angoisse et énigme de l'être.
La mémoire, outil et objet de connaissance. David Meulemans nous accompagnera
à travers les questionnements des articles passionnants écrits
par une quinzaine de chercheurs. Mémoire et personne, mémoire
et société, mémoire et histoire, mémoire et culture,
que serions-nous sans ces mémoires personnelles ou
collectives ? Un ouvrage de référence qui engagera un débat
avec nos deux écrivains.
Mercredi 21 mars et jeudi 22 mars 19H30 :
Lectures théâtrales d'après Fernando Pessoa, par Daniel
Dubois, sur deux jours :
Mercredi 21 Mars :" Le Gardeur de troupeaux",
traduction d'Armand Guibert. Adaptation : Daniel Dubois.
Interprètes : Daniel Dubois et Jacques-Marie Legendre. Accompagnement
à la flûte : Françoise Ducos, sur des thèmes musicaux
de Georges Brassens.
Je crois au monde comme à une pâquerette,
parce que je le vois. Mais je ne pense pas à lui
parce que penser c'est ne pas comprendre…
Le Monde ne s'est pas fait pour que nous pensions à lui
(penser c'est avoir mal aux yeux)
mais pour que nous le regardions avec un sentiment d'accord…
Moi je n'ai pas de philosophie : j'ai des sens…
Fernando Pessoa (Alberto Caeiro), Le Gardeur de troupeaux
Imaginons …
Un soir de printemps… Un jeune poète rentre chez lui avec en tête
des airs de flûte qui lui sont revenus sur la colline (réelle ou
imaginaire ?) où il est allé « garder le troupeau de ses
pensées ».
La nuit venue, « la fenêtre fermée et la lampe allumée
»… voilà que « la voix de la terre, qui est tout et
personne » devient la « voix écrite » du poète
que Fernando Pessoa nomme Alberto Caeiro, « son Maître »,
mais qui émane de lui.
C’est à cette voix écrite que deux comédiens vont
prêter la résonance de leur propre voix. Quand ces voix feront
silence, on entendra évoquer à la flûte, sur des thèmes
de Georges Brassens, les souvenirs du «village sans prétention
».
Jeudi 22 Mars : BERNARDO
SOARES, L'INDIFFÉRENT
D'après Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité,
traduction de Françoise Laye. Adaptation et interprétation
: Daniel Dubois
Pour me créer, je me suis détruit ; je me suis tellement extériorisé
au-dedans de moi-même qu'à l'intérieur de moi-même
je n'existe plus qu'extérieurement. Je suis la scène vivante où
passent divers acteurs, jouant diverses pièces.
Fernando Pessoa (Bernardo Soares), Le Livre de l'intranquillité
De tous ses hétéronymes, Bernardo Soares est le plus proche de
Pessoa, au point de quasi se confondre avec lui. Le Livre de l'intranquillité,
que Soares lui aurait confié, est un ensemble de fragments découverts
après la mort de Pessoa dans la malle où il entassait ses papiers.
Trace d'un entretien infini de l'auteur avec lui-même, ombre d'un Livre
à jamais inachevé que chaque édition, chaque traduction,
réordonnance.
Bernardo Soares est un modeste aide-comptable. Son existence solitaire se déroule
entre le bureau, les longues errances dans Lisbonne et les nuits d'insomnie
où, inlassablement, il écrit. Son journal révèle
un être dédoublé entre rêve et réalité,
entre lui-même et les personnages qu'il s'invente et qui vivent leur propre
vie, entre sensation du vide, désarroi et conscience d'être "interprète
d'une bonne part de notre siècle".
J'ai extrait de l'immense récit le contenu d'environ deux journées
et choisi d'incarner ainsi le narrateur au plus près de sa vie quotidienne.
Partageant, comme plusieurs d'entre nous, son inquiétude : "Combien
suis-je? Qui est moi? Qu'est-ce donc que cet intervalle entre moi-même
et moi?" Sachant aussi, comme l'écrit encore Soares/Pessoa, que
"vivre, c'est faire du crochet avec les intentions des autres"…
Vendredi 23 mars – 19h30 Soiré ALGERIE
avec HabibTengour
Habib Tengour est né à Mostaganem en 1947. Poète, écrivain et anthropologue, il vit et travaille à Paris. La Différence a publié de lui trois recueils de poèmes - Gravité de l'ange, L'Arc et la Cicatrice, L'Ancêtre cinéphile - et deux volumes de prose, Le Vieux de la montagne et Le Maître de l'heure.
Dans le soulèvement, Algérie et retours réunit une trentaine d’essais écrits entre 1980 et 2008. Textes d’occasion, sur le vif parfois, trahissant le choc qui les a engendrés : l’affaire Rushdie, le 11-Septembre, la décennie noire, l’assassinat de Abdelkader Alloula… Expliquant l’Algérie, l’auteur s’explique lui-même, dévoilant son univers littéraire… sa ville, Mostaganem ; ses musiques, du chaâbi au raï ; ses poètes et artistes, Kateb et Khadda, Pélégri et Dib, Rimbaud, Sénac, Seféris ; ses vieux émigrés qu’il tente de faire parler ; ses méditations sur le rôle du poète dans la cité. Défiant toute chronologie, il entraîne le lecteur dans un jeu de marelle entre terre et ciel sur le sol accidenté d’une Algérie mouvementée.
Samedi 24 mars – 19h30 Au clair de la Résistance
Rencontres autour des Silences de la Guerre de Claire Fourier
Lectures et présentation par Nicolas Morer
A rebours du célèbre livre de Jean Vercors, Le Silence de la mer
(1942), Les Silences de la Guerre de Claire Fourier met la parole au centre
de toute Résistance : résister, n’est pas se taire, mais
faire taire, faire taire la guerre. A travers, ici, l’histoire d’amour
entre une jeune Française de vingt ans et un officier allemand, dans
une Bretagne reculée et nettement refroidie par un conflit qui s’étiole.
Ces deux-là vont finir de l’achever, en s’aimant et en parlant,
en manquant au silence, justement.
« Tandis que Vercors enferme ses personnages dans le mutisme, j’ai
fait dialoguer, dans une maison réquisitionnée près de
Brest, un officier de l’Organisation Todt, travaillant au Mur de l’Atlantique,
un père et sa fille de vingt ans. Ils évoquent le passé
de leurs pays respectifs (le Prussien, la résistance de son pays à
un autre Führer : Napoléon). Le père, résistant, se
prend d’amitié pour l’officier du génie qui se révèle
antinazi. Hermann et Glaoda refusent de se soumettre aux ordres délirants
des histrions politiques et vont vivre leur amour sur fond de délicatesse
et de goût pour la peinture de C.D. Friedrich, originaire de la Baltique
comme l’officier. Tous les trois choisissent d’entrer dans une résistance
supérieure – résistance à la guerre elle-même.
Histoire d’estime et d’amour, inspirée par l’Internationale
de l’esprit prônée par Romain Rolland et par l’esprit
chrétien : « Aimez vos ennemis ».
L’ouvrage de Claire Fourier est un hymne à l’abandon de soi
dans l’autre, et par delà, un éloge de la dissolution des
frontières dans un idéal de fraternité absolue. La géographie
physique dessine les contours du paysage mental des deux personnages qui ne
représentent plus l’amour ou le pardon, mais une fusion quasi intemporelle
et mystique, dépassant le rang de l’Histoire. Ici, l’histoire
est suffisamment particulière pour être originale, et suffisamment
ouverte pour devenir universelle.
Mercredi 28 mars 19h30 : spectacle : La demande en mariage de Tchekhov
Le Théâtre d’Or présente Tchekhov, avec Marie LOPES
et Can OZDEN C’est drôle, ça danse, ça bondit, ça
grince, ça raille , ça grouille, ça rit
pour se sortir de leurs névroses liées à l’amour,
la propriété, la femme, l’homme, l’argent…comme
toujours, comme aujourd’hui, comme demain…le « tragique des
petites chosesDans ce spectacle féroce et drôle, Marie Lopes et
Can Özden forment un duo complice.
Tour à tour, ils se passent la parole sans jamais savoir à quel
moment elle va surgir et improvisent avec jubilation tout au long de la pièce.
Ce spectacle s’adresse aux petits et grands
Vendredi 30 mars 19h30 : Parce qu'on est là
Textes de Betty Berlier, Renée Defaÿ, Marcel Duga, Robert Giry, Axelle Péchaire Accompagnement Martine Bonnefoux, responsable de l’Espace rencontre et Yvette Dubreuil. Projet coordonné par Bruno Boussagol, metteur en scène de la compagnie Brut de béton production Administration Nathalie Robin
La compagnie de théâtre Brut de béton production édite HP BLUES, un portefolio réalisé par les membres du collectif Parce qu’on est là et avec l’aide de souscripteurs.
L’écriture comme possibilité de nommer l’angoisse et d’en établir la chronique douce amère, ironique et sincère, tel est le défi que 5 auteurs se sont lancés il y a 5 ans.
Le portefolio composé de 5 livrets rend compte de la vie de celles et ceux dont la souffrance psychique entrave la libre pensée. Chacun des 5 fascicules est l’œuvre d’un auteur qui tente de traduire sa présence à l’angoisse. Angoisse est le mot que nous avons trouvé pour rendre compte d’une emprise psychique sur le tout de la vie et qui empêche la libre pensée. Dans un tel contexte écrire est au sens propre un tour de force. Il aura fallu 5 ans pour aller de l’idée à l’envie, de l’évitement à la possibilité.
Le collectif Parce qu’on est là
Depuis une trentaine d’années, Bruno Boussagol, metteur en scène
de la compagnie brut de béton production, anime des ateliers de théâtre,
d’écriture et de lecture au Centre Hospitalier Sainte Marie du
Puy-–en-–Velay. Depuis 2006, il encadre un petit groupe
dans le cadre d’un atelier d’écriture. Les participants se
sont soudés au point de fonder le collectif Parce qu’on est là.
Au cours de l'atelier, chacun lit les textes qu’il produit. Ce sont ces
écrits qui ont été regroupés dans le livre HP BLUES.
Samedi 31 mars – 19h30 …..
D'une langue à l'autre
Rendre compte de l’expérience du passage au français comme
langue d’écriture, à partir d’une langue maternelle
autre, révéler ce qu’un tel passage peut embarquer comme
ruptures, exil, découvertes, dévoiler quelques recoins de son
écriture comme en palimpseste, où la langue maternelle, transformée
en support plus ou moins invisible, se devine au travers des interstices de
pensée, de sensibilité, de vécu : c’est le but que
se propose une soirée exceptionnelle de rencontre entre des poètes
francophones de différentes origines, la plupart, ayant publié
chez L’Harmattan dans les deux dernières années.
Avec Dana Shishmanian, Abder Zegout, Louisa Nadour, Kamal Zerdoumi, Marie-Louise
Diouf-Sall, Mattia Scarpulla, Sebastian Reichmann, Patricia Laranco ; le rôle
de modérateur et orchestrateur de cette rencontre sera joué par
l’écrivain Denis Emorine.
La soirée, faite de témoignages et lectures
Exposition artistique du lundi 2 avril au samedi 14 avril d’Alain Delpech
Palimpseste, œuvres sur papier
Vernissage Mercredi 4 avril – 18h00
Jeudi 5 avril – 19H30 Les civilisations
sont-elles mortelles ?
Le Champa : une civilisation ancienne du Viêt-Nam
Présentation du livre Art et Archéologie du CHAMPA d’Emmanuel Guillon, éditions Picard
Entre le VIIe et le XVIIe siècle de notre ère, sur les étroites plaines côtières du centre du Viet Nam a fleuri une civilisation aujourd'hui disparue et peu connue, le Champa. Les premiers orientalistes français commencèrent à s'y intéresser à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en dressant des débuts d'inventaires. Mais ils s'en détournèrent rapidement au profit du Cambodge et d'Angkor. Les développements récents de l'archéologie montrent que l'occupation humaine de cette partie du Vietnam remonte au Paléolithique, et que sa protohistoire, maintenant mieux connue, s'insérait dans un vaste réseau asiatique, de l'Inde à Bornéo. Cet ouvrage englobe, pour la première fois, une analyse de l'art Cham : textes gravés sur pierre, temples, et sculptures d'une grande originalité. Il présente chacun des vingt-cinq grands sites inventoriés et chaque temple encore debout en le replaçant dans l'ensemble des monuments où il a été dressé avec ses décors architecturaux. Il inclut également le tissage traditionnel ainsi que l'orfèvrerie ancienne. Cet ouvrage richement illustré se présente comme un véritable manuel de référence pour les études Cham à venir.
Emmanuel Guillon est docteur en Etudes Indiennes, spécialiste
des Môn de Birmanie et de Thaïlande, ainsi que de l'Histoire de l'Art
et de l'Archéologie des Cham du Viêt-nam), ancien professeur de
philosophie et professeur de langue môn à l'École nationale
des langues orientales vivantes.
Jeudi 6 avril - 19h30 Rencontre littéraire avec Jean Le Boël et les éditions Henry
Présentation de L’étrangère française de Nora Chaouche
Un immense espace dans neuf mètres carrés : ma nouvelle habitation.
En y entrant la première fois, je me suis surprise à faire un
clin
d'oeil en regardant dans le miroir. Ensuite, j'ai déposé mes bagages
sur le lit.
Des sacs au fond de moi étaient pleins.
Et de Gérard Cartier pour Cabinet de société
Cabinet de société, publié aux Éditions Henry,
est un recueil de
récits célébrant quelques auteurs classiques et modernes.
Cet ouvrage
est un beau et foisonnant hommage aux fameux Lagarde et Michard, chers
à certain(e)s et surtout à la Littérature, la vraie.
Ce recueil est un ensemble de récits, hommage plus ou moins déguisés
à
ses grands de la Littérature. Car il y a un beau et du grand monde
dans cet ouvrage, organisé en quatre livres illustrant une longue
période allant du Moyen Age jusqu'au XXème siècle et même
un petit peu
plus.
On ne peut qu'admirer le talent de Gérard Cartier à écrire
tous ces
récits de style, d'époques, d'ambiance si différents. On
peut
également décider en cours de lecture d'y aller voir de plus près
sur
certains auteurs inconnus
Vendredi 13 avril 19h30 –
Soirée littéraire Parents – enfants : une histoire de point
de vue
Avec Isabelle Mercat– Maheu pour « Son père »
Françoise Sounet pour « Agathe »
Philippe Abraham pour « Un jour, j’aurai 18 ans »
Présentation de 3 livres aux éditions Kirographaires, accompagnée
d’un débat.
Samedi 14 avril - 19h30 : Cabaret
poétique
Avec David Rougerie qui interprétera des texte de son livre « de
beauté volontaire, jaillissons étoilés !" ... »
Volontiers exaltées, ces pages se révèlent une promenade
de santé permanente.
Quand la lassitude physique ou morale se fait sentir, la volonté se dresse
alors et l’appétit de l’existence exige ses droits, c’est-à-dire
qu’elle s’en va les saisir !
L’instinct est notre vérité. Il est le miroir de notre vie,
de notre humanité.
Il reflète nos réussites et notre raison raisonnable d’avoir
ose. Il reflète également nos erreurs