La Lucarne des Ecrivains
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Actualité Printemps des Poètes - Nous sommes inscrits pour le
17 mars Retenez la date pour venir à la maison et participez si vous
voulez bisous Dégustations et friandises poétiques tout au long
de la journée Vous pouvez encore vous inscrire pour participer! Improvisations
libres tout au long de la journée Les hommes poètes sont les bienvenus!
couleur femmes et hommes! Amenez quelques friandises vos bons mots et votre
sourire
faites moi un signe si vous venez florence 0608636474
Fiche de l'événement :
titre L'Echappée Belle poésie
organisateur L'Echappee Bellegenre Lecture, Rencontre
date début 17/03/2010
date fin 18/03/2010
heure 14H à 4H du matin
adresse du lieu 14 av des Acacias
code postal 93170 Métro Galieni
ville Bagnolet
région Ile-de-France
pays France
descriptif lecture musique et poésie piano avec les éditions ficelles
http://www.rougier-atelier.com et les éditions infrarouge
http://www.editionsinfrarouge.com
sabine miniconi http://sab.pianiste.free.fr
dominique berthier http://myspace.com/dodobertille
florence issac http://www.lechappeebelle.net
et bien d’autres franck grenier, agnès figueras, isabelle buisson,
edouardo caveri, joelle ahrens, yves soubrillard, isabelle drouin, karim bellil,
yves chevalier, pierre desrat, david Rbelair, chantal villot etc…Slam
productions
lien http://www.lechappeebelle.netvisuel
" Si la vie n’est qu’un passage, dans ce passage au moins semons
des fleurs. "
Montaigne
Janvier 2010
Dédicaces au Café Saint Sulpice Le mardi 2 février 2010
Les mardis de Jean Lou soirées littéraires
Métro Saint Sulpice
Le talon d’acier d’Isabelle Drouin
Et « Les trois coups »
En présence des éditeurs et des auteurs
DES EDITIONS INFRAROUGE http://www.editionsinfrarouge.com
De Roland Farjon, Thierry Jurain, Emmanuel Manciet, Florence Issac regroupés
sous le pseudonyme Luigi Flomaroti
Edité en octobre 2009
Notes de Lorraine Alexandre
« Le vertige n’est pas peur mais désir de tomber »
(page 47), cette phrase est l’une des clés de ce roman policier
écrit à quatre par Roland Farjon, Thierry Jurain, Emmanuel Manciet,
Florence Issac regroupés sous le pseudonyme Luigi Flomaroti. Elle situe,
à elle seule, la position des personnages pris à un moment charnière
de leur vie, le temps des révélations, des interrogations et…
du crime.
Les trois coups est plus qu’un simple roman policier, du moins ceux auxquels
nous sommes le plus habitués, et ce pour plusieurs raisons.
Une expérience de création à plusieurs :
D’abord signalons l’enjeu créatif mis en place par les quatre
auteurs. Florence Issac, qui est enseignante, a déjà publié.
Elle s’entoure ici de Roland Farjon, journaliste, et de Thierry Jurain
et Emmanuel Manciet, ingénieurs. Ces personnes si différentes
ont dû construire un protocole de création apte à surmonter
les incontournables désaccords, les quiproquos et la lassitude qui sévit
parfois lorsque l’on travaille quatre ans sur un projet en ne partageant
pas toujours les mêmes priorités. En effet, si l’un s’attache
à la structure psychologique, d’ailleurs très fine, des
personnages, l’autre aime l’action qui virevolte et ne laisse aucun
répit, pendant qu’un autre encore laisse libre cours à ses
fantasmes… De ces différences, les auteurs ont su tirer une force
et, plutôt qu’un résultat incohérent, ont su enrichir
leur roman de l’articulation de tous ces aspects.
Une richesse formelle :
C’est là qu’intervient l’une des autres raisons de
leur réussite : la richesse formelle des Trois coups qui transcende la
simple intrigue policière en s’ouvrant à des considérations
très fines sur l’identité et sa construction et sur le théâtre,
espace essentiel de l’intrigue dont on devine clairement et sans lourdeur
la fonction signifiante que cette phrase extraite du roman éclaire :
« La vraie vie n’existe peut-être pas. On se retrouve sur
une autre scène, dans un autre lieu et puis on passe à un autre
endroit et ainsi de suite. » (page 104) Cette conception de la vie comme
un théâtre est aussi classique qu’efficace et nous renvoie
à quelques illustres références bienheureuses comme Shakespeare,
Oscar Wilde ou encore Epictète pour ne citer qu’eux.
Ce roman policier donc bénéficie de la réelle efficacité
d’une action menée à toute allure rendant le livre difficile
à reposer avant d’en connaître la fin ; vous savez ce genre
de livre que l’on finit par lire même en cuisinant pour ne pas le
refermer. Mais le plaisir de découvrir l’intrigue est plus que
largement porté par ces qualités trop rares dans le roman policier
: la finesse de l’analyse et de l’observation des personnages et
aussi, fait qui mérite d’être souligné : la qualité
stylistique. Comme il est écrit par quatre personnes, on se doute que,
dans un premier temps, Les trois coups souffrait d’une fluctuation stylistique
qu’il a fallu assainir par la suite. C’est probablement grâce
à ce travail de relecture incontournable et demandant une attention toute
particulière que l’on obtient cette qualité finale ne craignant
pas le trop rarement usité imparfait du subjonctif dont la grâce
pourtant ne peut que flatter l’esprit du lecteur. Les trois coups est
donc un roman riche, multiple, complexe, joli, mais qui reste fluide, léger,
absorbant, parfois déroutant tant il est rapide, saccadé, essoufflé
rendant ainsi compte d’un aspect déterminant de la façon
dont il a été créé, à quatre donc, «
comme, pour citer les auteurs, pour un match de tennis, on se renvoie la balle,
on s’amuse, on s’étonne et on se poursuit, au fil de nos
dérives et de nos inventions ».